ECPAR | Espace québécois de concertation sur les pratiques d'approvisionnement responsable

Nettoyage de véhicule

Portée
Cette fiche s’applique aux différentes activités entourant le nettoyage (intérieur et extérieur) des véhicules et inclut :
  • Les produits nettoyants
  • Les consommables (chiffons)
  • Les bonnes pratiques générales (mode de nettoyage, fréquence de lavage, récupération et traitement des eaux usées, etc.)
Ces recommandations s’appliquent tant à un nettoyage de véhicule réalisé à l’interne qu'à ceux qui sont confiés à des prestataires de service externes. 
 
Fiches liées
Les fiches suivantes proposées par l’ECPAR peuvent fournir des éléments d’information complémentaires concernant les activités reliées au Nettoyage de véhicule :
 
Cette fiche a été développée par Quantis Canada, experts en analyse du cycle de vie. Son contenu a été révisé par le CIRAIG, RECYC-QUÉBEC et des membres de l’ECPAR. Il est à noter que les fiches comparables accessibles sur le marché ont été prises en compte. Une partie du contenu de cette fiche est issue des fiches développées par Acheteur Durable (acheteurdurable.com), dans le cadre d’une entente de collaboration établie avec l’ECPAR.  Voir à cet effet la section Références. 
Le saviez vous
  • À priori, il est possible de présumer que la meilleure action à prendre pour réduire les impacts du lavage de véhicule consiste à en réduire la fréquence et même de supprimer complètement cette activité et de laisser la pluie faire son œuvre. Or, cette façon de faire peut s’avérer tout aussi préjudiciable pour l’environnement qu’un lavage trop fréquent. En effet, avec les semaines, les hydrocarbures, les particules métalliques, les phosphates et les résidus de caoutchouc s’accumulent sur les carrosseries. Si on laisse la pluie emporter ces substances, elles finissent par contaminer le sol et les nappes phréatiques. Il s’agit donc de trouver un juste équilibre dans la fréquence de lavage des véhicules.
  • Au Québec, en raison de la nature des abrasifs utilisés pour le déglaçage des routes en hiver, les véhicules sont également soumis à un important risque de corrosion. Le lavage peut donc contribuer à préserver la durée de vie des véhicules. 
  • Les principaux impacts environnementaux du nettoyage de véhicules sont causés par la consommation d’eau, l’utilisation de produits nettoyants et de chiffons et la production d’eaux usées.
  • Dans le cas des solutions de lavage sans eau, les impacts de la fabrication du produit nettoyant et de son transport, ainsi que la fabrication des chiffons deviennent significatifs. 
  • Laver sa voiture soi-même nécessiterait jusqu’à 400 litres d’eau par lavage tandis qu’un lavage automatisé dans un portique à rouleaux peut nécessiter de 150 à 350 litres d’eau par véhicule.
  • Le lavage réalisé au moyen d’une machine à pression est habituellement plus économique en eau puisqu’il ne consomme que de 50 à 60 litres d’eau.
  • Il existe également sur le marché des solutions dites « sans eau » pour le nettoyage de véhicules. Ces solutions impliquent l’utilisation de vapeur sèche ou encore de produits nettoyants ne nécessitant pas d’eau. Dans ces situations, les contaminants de la voiture (hydrocarbures, particules métalliques, etc.) se retrouvent alors en plus grande quantité sur les chiffons utilisés pour le nettoyage. Ces chiffons devront éventuellement être nettoyés eux-mêmes (dans ce cas, les contaminants se retrouvent également dans le système d’eaux usées ou encore se retrouveront à l’enfouissement s’ils sont trop souillés). 
  • Il existe des bonnes pratiques promues par l’organisme SAW (disponibles en anglais uniquement).
Bonnes pratiques
Avant d’inclure des spécifications de développement durable dans la sélection de produits ou de service de nettoyage de véhicule, les requérants et acheteurs peuvent réduire les impacts de leurs achats en :
  • repensant le besoin;
  • encadrant le contexte de réalisation de l’activité;
  • prenant en considération l’approche des 3RV.

Repenser le besoin 

Les objectifs visés par le nettoyage de véhicules sont doubles :
  • Nettoyer dans un environnement contrôlé la carrosserie afin d’éviter que les polluants accumulés (hydrocarbures, particules métalliques, etc.) ne se retrouvent dans l’environnement;
  • Entretenir le véhicule pour préserver sa durée de vie et éviter des réfections pouvant causer d’autres impacts sur l’environnement (ex. : retouche de peintures).
Il convient donc de déterminer la bonne fréquence de nettoyage (qui dépend évidemment du degré d’utilisation des véhicules et de l’environnement dans lequel ils sont utilisés). 
Toutefois, le nettoyage de véhicule à des fins purement esthétiques (par exemple le lustrage des pneus) se doit d’être évité. 

Encadrer le contexte de réalisation de l’activité

  • Suivre les directives d’entretien du véhicule recommandées par le fabricant.
  • S’assurer que les équipements utilisés (boyaux, compresseurs) pour le lavage à l’eau soient bien entretenus et permettent d’éviter les fuites. 
  • S’assurer que les équipements consommant de l’eau soient fermés lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
  • Préconiser l’utilisation de chamois pour le séchage du véhicule (si nécessaire) plutôt que des ventilateurs à air pulsé.
  • Laver à l’eau froide pour éviter les impacts associés à la production d’énergie nécessaire au chauffage de l’eau.
  • Pour une entreprise qui doit faire nettoyer plusieurs véhicules, envisager de faire venir le fournisseur de service sur place, plutôt que de déplacer individuellement chacun des véhicules. 
  • Dans un contexte où le lavage est réalisé « sur place » (et non pas dans les installations d’un fournisseur de service) prévoir un système de prétraitement des eaux avant le rejet aux égouts. Cette recommandation s’applique également aux cas où le fournisseur de service se déplace sur le lieu d’affaires du requérant. 

3RV

Avant d’acheter, il convient de repenser le besoin et de prendre en considération les 3RV: Réduction, Réemploi, Recyclage et Valorisation. L’approche des 3RV consiste en une hiérarchisation des actions à privilégier pour assurer une saine gestion des matières résiduelles. À l’étape Approvisionnements, il est possible de réduire à la source et de favoriser la réutilisation des produits qui peuvent encore servir avant de les recycler et/ou de les valoriser.

Pour les activités de nettoyage de véhicule, les bonnes pratiques 3RV se résument ainsi :
 
LES 3RV

Réduction

  • Réduire la fréquence de lavage de véhicules, mais conserver une fréquence suffisante pour répondre aux objectifs (éliminer les contaminants et préserver la durée de vie du véhicule)
  • Retarder un lavage prévu en fonction des événements (un long voyage, une tempête de neige, etc.) ou l’avancer si le véhicule est très sale et que de fortes précipitations sont prévues.
  • Réduire la consommation d’eau lors du lavage. À cet effet, il est possible de limiter, au moyen de minuteurs, la disponibilité en eau pour un nettoyage ou encore de favoriser le lavage pression, qui nécessite moins d’eau. 
  • Réduire la quantité de produits nettoyants et de consommables (notamment les chiffons) utilisés.
  • Réduire les emballages des produits nettoyants en achetant en vrac.

Réemploi

  • Si possible, réutiliser les chiffons de lavage en les lavant (mais en prenant en considération les recommandations de la fiche de l’ECPAR « Nettoyage de vêtements »).

Recyclage et valorisation

  • Récupérer l’eau de lavage en vue de la traiter adéquatement : à cet effet, les règlementations municipales au Québec imposent des obligations de prétraitement des eaux usées pour les établissements d'entretien, de réparation ou de lavage de véhicules à moteurs ou de pièces mécaniques (présence d’un séparateur eau/huile)
  • Disposer de manière adéquate les chiffons de lavage qui ne peuvent être réutilisés (notamment, dans le cas des nettoyages sans eau, où les chiffons deviennent alors contaminés par les hydrocarbures et les particules métalliques. De plus, certaines matières textiles peuvent  être recyclées et revalorisées au moyen de l'effilochage (retour à l'état de fibres) notamment pour des fins d'isolation thermique ou phonique. Consultez le répertoire des récupérateurs / recycleurs de RQ lors de votre recherche de débouchés 
  • Récupérer et recycler les matières résiduelles générées (principalement les emballages des produits nettoyants)
Enjeux économiques

Surcoûts à l’achat de produits et services de nettoyages écoresponsables

Le nettoyage sans eau est généralement plus dispendieux que le nettoyage courant. Toutefois, comme la tarification de l’eau est appelée à devenir de plus en plus importante (et l’est déjà dans certaines municipalités), l’économie d’eau pourrait éventuellement se traduire en économie monétaire également. 
 

Économie d’usage 

Le respect des bonnes pratiques proposées par cette fiche peut conduire à certaines économies monétaires résultant d’une diminution des quantités de produits nettoyants pour le nettoyage des véhicules, une réduction de l’achat de chiffons et une réduction des coûts d’énergie en lavant à l’eau froide. De plus, l’entretien régulier des véhicules contribue à préserver leur valeur dans le temps.
Critères prioritaires

La première colonne du tableau suivant présente les critères d’achats responsables prioritaires pour le nettoyage de véhicule. Ces critères sont qualifiés de « prioritaires » puisqu’ils concernent les enjeux environnementaux ou sociaux les plus significatifs du cycle de vie de ces produits. 

La seconde colonne du tableau présente l’information devant être exigée auprès de vos fournisseurs pour démontrer que le produit répond aux critères demandés. 
Si vous souhaitez en savoir plus sur les principaux enjeux de développement durable de ces produits, référez-vous à la section « Justifications et certifications » de la fiche. 
Il est à noter que tous ces critères sont équivalents, il n’y a pas d’ordre de priorité entre eux.
 
CRITÈRES D'ACHAT RESPONSABLE INFORMATION À OBTENIR DU FOURNISSEUR

Faible consommation d'eau

  • Exiger une faible consommation d’eau par lavage. 
À cet effet, il convient de privilégier, dans l’ordre :
  1. Nettoyage sans eau ou à vapeur sèche
  2. Nettoyage au moyen d’une machine à pression : le débit d’eau doit être inférieur à 3 gallons (11,4 litres) par minute * et pour une durée maximale de 5 minutes
  3. Nettoyage sur convoyeur ou dans un portique à rouleau: Consommation d’eau inférieure à 40 gallons par véhicule (151,3 litres)

Ces valeurs sont recommandées par le programme WaterSavers du International Carswash Association.

  • Quantité (en litres) d’eau utilisée par lavage
  • Certification WaterSavers

 

Récupération et traitement de l’eau usée

  • Exiger que le prestataire traite l’eau de lavage usée chargée de métaux lourds, de polluants et d’huile avant d’être réutilisée ou rejetée :Il s’agit d’une obligation règlementaire municipale
 
Présence d’une unité de prétraitement des eaux usées avant le rejet aux égouts

Performance environnementale globale des produits nettoyants

  • Exiger des fournisseurs qu’ils respectent minimalement le critère d’achat responsable prioritaire pour leurs achats de produits nettoyants, tel que défini par la fiche Produits nettoyants de l’ECPAR
Rappel du critère prioritaire : Performance environnementale globale:
Privilégier les produits non toxiques, non irritants, ne dégageant pas de COV (pourcentage massique de moins de 0,05 %) et biodégradables
Se référer à la Fiche Produits nettoyants pour une liste complète des certifications applicables
 

Certification

  • EcoLogo 
  •  GreenSeal
  • US EPA DfE
  •  Cradle to Cradle
 

Performance environnementale globale des chiffons

  • Privilégier l’utilisation de chiffons réutilisables (microfibre ou coton recyclé) : les chiffons doivent pouvoir être réutilisés au moins 40 fois.
  • Si des chiffons à usage unique doivent être utilisés, privilégier ceux composés de fibres de papier ou de carton recyclées
Certification: 
  • pour les chiffons en microfibre:Nordic Swan
  •  pour les chiffons à usage unique: EcoLogo, Green Seal
 

Achat auprès des entreprises d'économie sociale

  • S’approvisionner ou disposer de ses biens auprès de Centres de formation en entreprise et recyclage, d’entreprises adaptées ou d’entreprises d’économie sociale (mutuelles, coopératives et associations)
Voir la liste des entreprises d'économie sociale à la section Références

 

Critères additionnels

Les critères additionnels permettent de prendre en considération des enjeux importants, mais ne faisant pas partie des enjeux identifiés comme étant les plus significatifs au niveau du cycle de vie. Leur prise en compte s’inscrit dans une logique d’achat responsable et ils s’adressent aux acheteurs et requérants souhaitant aller plus loin dans la prise en compte du développement durable.

CRITÈRES D'ACHAT RESPONSABLE INFORMATIONS À OBTENIR DU FOURNISSEUR

 Achat local

La conformité des critères qui suivent aux règles applicables aux organismes publics n’a pas été vérifiée. Tout usager doit s’assurer de procéder aux vérifications nécessaires. 
 
En vue de maximiser les retombées socioéconomiques des achats, et de potentiellement réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux transports (pour un moyen de transport équivalent),  il est suggéré de privilégier les achats locaux. 
 
Il n’existe pas de consensus sur la définition d’un achat local, mais il est possible de considérer les différentes perspectives suivantes :
  • La certification LEED v4 (bâtiment durable), accorde une bonification dans son système de pointage pour les produits fabriqués à moins de 160 km de leur lieu d’utilisation;
  • En ce qui concerne l’étiquetage, un produit peut être désigné sous l’appellation « produit du Canada » si 1) la dernière transformation substantielle a eu lieu au Canada et 2) totalité ou la quasi-totalité (98 %) des principaux ingrédients, du processus de transformation, et de la main-d’œuvre, sont d’origine canadienne. L’indication « Fait au Canada » peut quant à elle être utilisée si 1) la dernière transformation substantielle a eu lieu au Canada et 2) au moins 51 % des coûts directs de production ou de fabrication ont été engagés au Canada.
 

Origine du lieu de fabrication du produit 

Gestion efficace des matières résiduelles (lorsque le nettoyage est réalisé chez un fournisseur)

  • Choisir les prestataires ayant mis en place un système de gestion des matières résiduelles en :
  1. triant les déchets 
  2. récupérant les matières recyclables en vue de les valoriser 
 
  • Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE 
  • Informations sur le système de gestion des matières résiduelles

Emballages écoresponsables (des produits nettoyants et des chiffons)

  • Favoriser les fournisseurs qui minimisent le recours aux emballages en achetant, lorsque possible, les produits nettoyants en vrac, faits de concentré, et munis de doseurs
  • Exiger des fournisseurs qu’ils respectent minimalement les critères d’achat responsable prioritaires suivants, applicables aux emballages :
  1. L’emballage doit être fait d’un seul matériau (monocouche).
  2. L’emballage doit comporter du contenu recyclé (minimum 50 %) ou, dans le cas d’un emballage en papier ou en carton, fait de fibres certifiées (ex. : FSC, SFI, CSA).
  3. L’emballage doit être recyclable.
  • Nature des emballages (vrac ou non)
  • Nature des emballages (monomatériau ou non, contenu recyclé ou non, contenu certifié ou non, recyclable ou non)
 

Appareils écoénergétiques

  • Privilégier des aspirateurs écoénergétiques pour le nettoyage intérieur

Certification

  • ENERGY STAR
Cycle de vie
Le tableau suivant décrit l’emplacement des points chauds (aspects critiques) environnementaux ()  retrouvés sur l’ensemble du cycle de vie d'activités de nettoyage de véhicule. Il s’agit ici d’une analyse sommaire qui vise à identifier de manière générale d’où proviennent les principaux impacts environnementaux. 
 
Ces points chauds ont été identifiés aux moyens d’une revue de littérature portant sur les analyses du cycle de vie des produits considérés ainsi qu’en consultant la banque de donnée ecoinvent , qui compile les informations environnementales sur le cycle de vie de plusieurs milliers de produits et procédés industriels.
 
Le cycle de vie du nettoyage de véhicule : où sont les impacts?
Description Produits nettoyants et d'entretien Équipements Transport Opérations Fin de vie
Environ 50 % des impacts générés par l’extraction des ressources, la fabrication des produits nettoyants et des produits d’entretien, ainsi que le matériel et les équipements utilisés lors du lavage
 
Impacts générés par les émissions de GES du transport d’approvisionnement des produits  Entre 20 % à 50 % des impacts liés à la consommation d’eau ainsi que les émissions toxiques dans les eaux usées de lavage  

Près de 15 % à 20 % des impacts liés à la gestion des matières résiduelles générées et la fin de vie des produits et du matériel utilisés 

Voici un tableau décrivant les enjeux plus en détails :
  Produits nettoyants Équipements Distribution Transportation Fin de vie
Description Extraction des ressources et usine de fabrication Transports Opérations  Récupération, transport, recyclage ou enfouissement
Contribution aux enjeux
Très importante (50 %)
Mineure (1 %)
Très importante (20 % à 50 %) 
Mineure à importante (15 % à 20 %)
Explications
  • Exploitation de ressources naturelles non renouvelables pour la production de certains produits d’entretien (cire, lustreur, etc.)
  • Consommation importante d’énergie (électricité, gaz naturel) et d’eau nécessaires aux étapes de fabrication des produits nettoyants et autres produits d’entretien (savon, cire, lustreur, etc.)
  • Production d’effluents contenant des composés toxiques à l’usine de fabrication des produits 
  • Consommation de ressources naturelles non renouvelable pour les matières premières nécessaires à la fabrication de la machinerie à l’usine
  • Impacts environnementaux liés à la fabrication de la machinerie en usine
  • Émissions de GES liés aux transports d’approvisionnement des produits et de leurs emballages
  • Émissions de GES liés aux transports de livraison des produits finis
 

 

  • Consommation de quantité d’eau importante lors du lavage
  • Dégradation de la qualité de l’eau 
  • Pollution de la nappe phréatique par l’infiltration d’une eau usée chargée de polluants et de métaux 
 
 

 

  • Émissions liées au traitement de l’eau usée récupérée
  • Émissions de GES du transport de collecte
  • Impact du recyclage et/ou de l’enfouissement
Liste des entreprises d'économie sociale

À venir en mars 2015

Certifications pertinentes
Certification liée à la faible consommation d’eau
À privilégier Description Bénéfices
WaterSavers ® est un programme de reconnaissance de l'Association internationale Carwash®. Celui-ci a été conçu pour promouvoir les pratiques d'affaires respectueuses de l'environnement mises en place pour les lavages de voiture professionnels. 
Ce programme vise également à informer les consommateurs que les lave-autos professionnels offrent un service plus respectueux de l'environnement qu’un lavage effectué par soi-même sur le trottoir.
Les critères de ce programme incluent entre autres : 
  • les limites d’utilisation d’eau
  • traitement de l’eau 
  • dispositif de refoulement pour maximiser l’efficacité de l’eau utilisée, etc.
Assurer la réduction de la quantité d’eau utilisée pour un lavage

 

Certifications liées au choix des produits nettoyants et d’entretien : critère de faible toxicité
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Le programme EcoLogo® a été conçu pour offrir une certification vérifiée par une tierce partie afin de reconnaître les efforts continus des manufacturiers dans le but de minimiser leur consommation d’énergie et de matériaux par unité de production. Les standards offrent à la fois le leadership environnemental et les critères de santé et sécurité des personnes. Ceux-ci sont établis de manière scientifique, révisés par un comité multipartite. 
Le standard applicable au service de nettoyage de véhicule est UL 2770 (2011 Standard for the Sustainability for Commercial Car Wash Services)
 
  • Assurer la réduction des émissions toxiques et améliorer la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
  • Assurer la performance environnementale du produit selon une série de critères environnementaux précis tels que la biodégradabilité à l’intérieur de 28 jours, l’absence de phosphate 
 
Green Seal est une organisation indépendante sans but lucratif. Son programme de certification est vérifié par une tierce partie indépendante et il vise à promouvoir la fabrication et la mise en marché de produits et de services plus respectueux de l’environnement. 
Il s’agit d’un programme de certification à multi-attributs basé sur l’évaluation de cycle de vie.
Les produits sont certifiés sur la base de plusieurs critères stricts relatifs à la performance du produit dont, le taux d’émissivité, la présence de métaux, la gestion en fin de vie, etc.  
Il existe un standard applicable à la catégorie de produit suivant :
  • Produits nettoyants spécialisés pour usage industriel et institutionnel : GS-53
Assurer la réduction des émissions liées aux produits toxiques et l’amélioration de la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
 
Le programme de certification Design for the Environment (DfE) de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (United States Environnemental Protection Agency (U.S. EPA)) atteste que le produit a fait l’objet d’un processus de vérification rigoureux et qu’il respecte des critères très élevés en matière de santé et d’environnement.
DfE emploie une approche d’analyse du cycle de vie pour réduire les impacts d’un produit sur la santé humaine et l’environnement et ce, pour l’ensemble du cycle de vie du produit. 
Les produits certifiés permettent de reconnaître leur utilisation sécuritaire en matière de toxicité et d’en définir les meilleures pratiques y compris les considérations relatives au cycle de vie du produit.
 
Assurer la réduction des émissions liées aux produits toxiques et l’amélioration de la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
Le programme de certification Cradle to Cradle (C2C) a été lancé par McDonough Braungart Design Chemistry (MBDC). Il s’agit d’une certification multi-attributs qui évalue les produits en se basant sur les principes de cradle to cradle, c’est-à-dire une philosophie de conception, fabrication et réutilisation des produits et des matériaux. 
La certification d’un produit garantit l’atteinte de plusieurs critères dont : le contenu en matériaux recyclés, sa conception considérant un score de réutilisation de plus de 50, l’utilisation d’énergie renouvelable pour la production/assemblage, l’adoption de principes de gestion de l’eau et l’équité sociale des travailleurs. 
Certains produits nettoyants certifiés Cradle to Cradle répondent aux exigences de la certification niveau Or (Cradle to Cradle Gold).
 
Assurer une haute performance environnementale du produit tout au long de son cycle de vie.
Certification liée à la sélection d’équipements
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Les aspirateurs à main sans fil (portatifs) qui ont un chargeur de batteries homologué ENERGY STAR consomment jusqu’à 38 % moins d’énergie que les modèles traditionnels qui ont aussi un chargeur.
 
Assurer la réduction de l'impact environnemental lié à la consommation d’électricité
 
 
 
Programme de reconnaissance lié à la gestion des matières résiduelles
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Programme de reconnaissance de RECYC-QUÉBEC qui comporte trois niveaux : Engagement, Mise en œuvre et Performance. Il ne comporte pas d’audit par une tierce partie, mais les dossiers sont évalués par un comité. 
Niveau 1 « Engagement » : pour l’établissement qui opte pour un virage vert en s’engageant à prendre des mesures de gestion des matières résiduelles selon le principe des 3RV.
Niveau 2 « Mise en œuvre » : reconnaît les efforts mis en place par l’établissement en matière de réduction, réemploi et recyclage ainsi que des activités d’informations et de sensibilisation.
Niveau 3 « Performance » : atteste que l’établissement atteint un niveau de haute performance et réalise les objectifs du niveau 2.
 
Permet d’attester de l’engagement de l’entreprise pour une gestion responsable de ses matières résiduelles, basée sur le principe des 3RV

Portée

Cette fiche s’applique aux différentes activités entourant le nettoyage (intérieur et extérieur) des véhicules et inclut :
  • Les produits nettoyants
  • Les consommables (chiffons)
  • Les bonnes pratiques générales (mode de nettoyage, fréquence de lavage, récupération et traitement des eaux usées, etc.)
Ces recommandations s’appliquent tant à un nettoyage de véhicule réalisé à l’interne qu'à ceux qui sont confiés à des prestataires de service externes. 
 
Fiches liées
Les fiches suivantes proposées par l’ECPAR peuvent fournir des éléments d’information complémentaires concernant les activités reliées au Nettoyage de véhicule :
 
Cette fiche a été développée par Quantis Canada, experts en analyse du cycle de vie. Son contenu a été révisé par le CIRAIG, RECYC-QUÉBEC et des membres de l’ECPAR. Il est à noter que les fiches comparables accessibles sur le marché ont été prises en compte. Une partie du contenu de cette fiche est issue des fiches développées par Acheteur Durable (acheteurdurable.com), dans le cadre d’une entente de collaboration établie avec l’ECPAR.  Voir à cet effet la section Références. 

Le saviez vous

  • À priori, il est possible de présumer que la meilleure action à prendre pour réduire les impacts du lavage de véhicule consiste à en réduire la fréquence et même de supprimer complètement cette activité et de laisser la pluie faire son œuvre. Or, cette façon de faire peut s’avérer tout aussi préjudiciable pour l’environnement qu’un lavage trop fréquent. En effet, avec les semaines, les hydrocarbures, les particules métalliques, les phosphates et les résidus de caoutchouc s’accumulent sur les carrosseries. Si on laisse la pluie emporter ces substances, elles finissent par contaminer le sol et les nappes phréatiques. Il s’agit donc de trouver un juste équilibre dans la fréquence de lavage des véhicules.
  • Au Québec, en raison de la nature des abrasifs utilisés pour le déglaçage des routes en hiver, les véhicules sont également soumis à un important risque de corrosion. Le lavage peut donc contribuer à préserver la durée de vie des véhicules. 
  • Les principaux impacts environnementaux du nettoyage de véhicules sont causés par la consommation d’eau, l’utilisation de produits nettoyants et de chiffons et la production d’eaux usées.
  • Dans le cas des solutions de lavage sans eau, les impacts de la fabrication du produit nettoyant et de son transport, ainsi que la fabrication des chiffons deviennent significatifs. 
  • Laver sa voiture soi-même nécessiterait jusqu’à 400 litres d’eau par lavage tandis qu’un lavage automatisé dans un portique à rouleaux peut nécessiter de 150 à 350 litres d’eau par véhicule.
  • Le lavage réalisé au moyen d’une machine à pression est habituellement plus économique en eau puisqu’il ne consomme que de 50 à 60 litres d’eau.
  • Il existe également sur le marché des solutions dites « sans eau » pour le nettoyage de véhicules. Ces solutions impliquent l’utilisation de vapeur sèche ou encore de produits nettoyants ne nécessitant pas d’eau. Dans ces situations, les contaminants de la voiture (hydrocarbures, particules métalliques, etc.) se retrouvent alors en plus grande quantité sur les chiffons utilisés pour le nettoyage. Ces chiffons devront éventuellement être nettoyés eux-mêmes (dans ce cas, les contaminants se retrouvent également dans le système d’eaux usées ou encore se retrouveront à l’enfouissement s’ils sont trop souillés). 
  • Il existe des bonnes pratiques promues par l’organisme SAW (disponibles en anglais uniquement).

Bonnes pratiques

Avant d’inclure des spécifications de développement durable dans la sélection de produits ou de service de nettoyage de véhicule, les requérants et acheteurs peuvent réduire les impacts de leurs achats en :
  • repensant le besoin;
  • encadrant le contexte de réalisation de l’activité;
  • prenant en considération l’approche des 3RV.

Repenser le besoin 

Les objectifs visés par le nettoyage de véhicules sont doubles :
  • Nettoyer dans un environnement contrôlé la carrosserie afin d’éviter que les polluants accumulés (hydrocarbures, particules métalliques, etc.) ne se retrouvent dans l’environnement;
  • Entretenir le véhicule pour préserver sa durée de vie et éviter des réfections pouvant causer d’autres impacts sur l’environnement (ex. : retouche de peintures).
Il convient donc de déterminer la bonne fréquence de nettoyage (qui dépend évidemment du degré d’utilisation des véhicules et de l’environnement dans lequel ils sont utilisés). 
Toutefois, le nettoyage de véhicule à des fins purement esthétiques (par exemple le lustrage des pneus) se doit d’être évité. 

Encadrer le contexte de réalisation de l’activité

  • Suivre les directives d’entretien du véhicule recommandées par le fabricant.
  • S’assurer que les équipements utilisés (boyaux, compresseurs) pour le lavage à l’eau soient bien entretenus et permettent d’éviter les fuites. 
  • S’assurer que les équipements consommant de l’eau soient fermés lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
  • Préconiser l’utilisation de chamois pour le séchage du véhicule (si nécessaire) plutôt que des ventilateurs à air pulsé.
  • Laver à l’eau froide pour éviter les impacts associés à la production d’énergie nécessaire au chauffage de l’eau.
  • Pour une entreprise qui doit faire nettoyer plusieurs véhicules, envisager de faire venir le fournisseur de service sur place, plutôt que de déplacer individuellement chacun des véhicules. 
  • Dans un contexte où le lavage est réalisé « sur place » (et non pas dans les installations d’un fournisseur de service) prévoir un système de prétraitement des eaux avant le rejet aux égouts. Cette recommandation s’applique également aux cas où le fournisseur de service se déplace sur le lieu d’affaires du requérant. 

3RV

Avant d’acheter, il convient de repenser le besoin et de prendre en considération les 3RV: Réduction, Réemploi, Recyclage et Valorisation. L’approche des 3RV consiste en une hiérarchisation des actions à privilégier pour assurer une saine gestion des matières résiduelles. À l’étape Approvisionnements, il est possible de réduire à la source et de favoriser la réutilisation des produits qui peuvent encore servir avant de les recycler et/ou de les valoriser.

Pour les activités de nettoyage de véhicule, les bonnes pratiques 3RV se résument ainsi :
 
LES 3RV

Réduction

  • Réduire la fréquence de lavage de véhicules, mais conserver une fréquence suffisante pour répondre aux objectifs (éliminer les contaminants et préserver la durée de vie du véhicule)
  • Retarder un lavage prévu en fonction des événements (un long voyage, une tempête de neige, etc.) ou l’avancer si le véhicule est très sale et que de fortes précipitations sont prévues.
  • Réduire la consommation d’eau lors du lavage. À cet effet, il est possible de limiter, au moyen de minuteurs, la disponibilité en eau pour un nettoyage ou encore de favoriser le lavage pression, qui nécessite moins d’eau. 
  • Réduire la quantité de produits nettoyants et de consommables (notamment les chiffons) utilisés.
  • Réduire les emballages des produits nettoyants en achetant en vrac.

Réemploi

  • Si possible, réutiliser les chiffons de lavage en les lavant (mais en prenant en considération les recommandations de la fiche de l’ECPAR « Nettoyage de vêtements »).

Recyclage et valorisation

  • Récupérer l’eau de lavage en vue de la traiter adéquatement : à cet effet, les règlementations municipales au Québec imposent des obligations de prétraitement des eaux usées pour les établissements d'entretien, de réparation ou de lavage de véhicules à moteurs ou de pièces mécaniques (présence d’un séparateur eau/huile)
  • Disposer de manière adéquate les chiffons de lavage qui ne peuvent être réutilisés (notamment, dans le cas des nettoyages sans eau, où les chiffons deviennent alors contaminés par les hydrocarbures et les particules métalliques. De plus, certaines matières textiles peuvent  être recyclées et revalorisées au moyen de l'effilochage (retour à l'état de fibres) notamment pour des fins d'isolation thermique ou phonique. Consultez le répertoire des récupérateurs / recycleurs de RQ lors de votre recherche de débouchés 
  • Récupérer et recycler les matières résiduelles générées (principalement les emballages des produits nettoyants)

Enjeux économiques

Surcoûts à l’achat de produits et services de nettoyages écoresponsables

Le nettoyage sans eau est généralement plus dispendieux que le nettoyage courant. Toutefois, comme la tarification de l’eau est appelée à devenir de plus en plus importante (et l’est déjà dans certaines municipalités), l’économie d’eau pourrait éventuellement se traduire en économie monétaire également. 
 

Économie d’usage 

Le respect des bonnes pratiques proposées par cette fiche peut conduire à certaines économies monétaires résultant d’une diminution des quantités de produits nettoyants pour le nettoyage des véhicules, une réduction de l’achat de chiffons et une réduction des coûts d’énergie en lavant à l’eau froide. De plus, l’entretien régulier des véhicules contribue à préserver leur valeur dans le temps.

Critères prioritaires

La première colonne du tableau suivant présente les critères d’achats responsables prioritaires pour le nettoyage de véhicule. Ces critères sont qualifiés de « prioritaires » puisqu’ils concernent les enjeux environnementaux ou sociaux les plus significatifs du cycle de vie de ces produits. 

La seconde colonne du tableau présente l’information devant être exigée auprès de vos fournisseurs pour démontrer que le produit répond aux critères demandés. 
Si vous souhaitez en savoir plus sur les principaux enjeux de développement durable de ces produits, référez-vous à la section « Justifications et certifications » de la fiche. 
Il est à noter que tous ces critères sont équivalents, il n’y a pas d’ordre de priorité entre eux.
 
CRITÈRES D'ACHAT RESPONSABLE INFORMATION À OBTENIR DU FOURNISSEUR

Faible consommation d'eau

  • Exiger une faible consommation d’eau par lavage. 
À cet effet, il convient de privilégier, dans l’ordre :
  1. Nettoyage sans eau ou à vapeur sèche
  2. Nettoyage au moyen d’une machine à pression : le débit d’eau doit être inférieur à 3 gallons (11,4 litres) par minute * et pour une durée maximale de 5 minutes
  3. Nettoyage sur convoyeur ou dans un portique à rouleau: Consommation d’eau inférieure à 40 gallons par véhicule (151,3 litres)

Ces valeurs sont recommandées par le programme WaterSavers du International Carswash Association.

  • Quantité (en litres) d’eau utilisée par lavage
  • Certification WaterSavers

 

Récupération et traitement de l’eau usée

  • Exiger que le prestataire traite l’eau de lavage usée chargée de métaux lourds, de polluants et d’huile avant d’être réutilisée ou rejetée :Il s’agit d’une obligation règlementaire municipale
 
Présence d’une unité de prétraitement des eaux usées avant le rejet aux égouts

Performance environnementale globale des produits nettoyants

  • Exiger des fournisseurs qu’ils respectent minimalement le critère d’achat responsable prioritaire pour leurs achats de produits nettoyants, tel que défini par la fiche Produits nettoyants de l’ECPAR
Rappel du critère prioritaire : Performance environnementale globale:
Privilégier les produits non toxiques, non irritants, ne dégageant pas de COV (pourcentage massique de moins de 0,05 %) et biodégradables
Se référer à la Fiche Produits nettoyants pour une liste complète des certifications applicables
 

Certification

  • EcoLogo 
  •  GreenSeal
  • US EPA DfE
  •  Cradle to Cradle
 

Performance environnementale globale des chiffons

  • Privilégier l’utilisation de chiffons réutilisables (microfibre ou coton recyclé) : les chiffons doivent pouvoir être réutilisés au moins 40 fois.
  • Si des chiffons à usage unique doivent être utilisés, privilégier ceux composés de fibres de papier ou de carton recyclées
Certification: 
  • pour les chiffons en microfibre:Nordic Swan
  •  pour les chiffons à usage unique: EcoLogo, Green Seal
 

Achat auprès des entreprises d'économie sociale

  • S’approvisionner ou disposer de ses biens auprès de Centres de formation en entreprise et recyclage, d’entreprises adaptées ou d’entreprises d’économie sociale (mutuelles, coopératives et associations)
Voir la liste des entreprises d'économie sociale à la section Références

 

Critères additionnels

Les critères additionnels permettent de prendre en considération des enjeux importants, mais ne faisant pas partie des enjeux identifiés comme étant les plus significatifs au niveau du cycle de vie. Leur prise en compte s’inscrit dans une logique d’achat responsable et ils s’adressent aux acheteurs et requérants souhaitant aller plus loin dans la prise en compte du développement durable.

CRITÈRES D'ACHAT RESPONSABLE INFORMATIONS À OBTENIR DU FOURNISSEUR

 Achat local

La conformité des critères qui suivent aux règles applicables aux organismes publics n’a pas été vérifiée. Tout usager doit s’assurer de procéder aux vérifications nécessaires. 
 
En vue de maximiser les retombées socioéconomiques des achats, et de potentiellement réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux transports (pour un moyen de transport équivalent),  il est suggéré de privilégier les achats locaux. 
 
Il n’existe pas de consensus sur la définition d’un achat local, mais il est possible de considérer les différentes perspectives suivantes :
  • La certification LEED v4 (bâtiment durable), accorde une bonification dans son système de pointage pour les produits fabriqués à moins de 160 km de leur lieu d’utilisation;
  • En ce qui concerne l’étiquetage, un produit peut être désigné sous l’appellation « produit du Canada » si 1) la dernière transformation substantielle a eu lieu au Canada et 2) totalité ou la quasi-totalité (98 %) des principaux ingrédients, du processus de transformation, et de la main-d’œuvre, sont d’origine canadienne. L’indication « Fait au Canada » peut quant à elle être utilisée si 1) la dernière transformation substantielle a eu lieu au Canada et 2) au moins 51 % des coûts directs de production ou de fabrication ont été engagés au Canada.
 

Origine du lieu de fabrication du produit 

Gestion efficace des matières résiduelles (lorsque le nettoyage est réalisé chez un fournisseur)

  • Choisir les prestataires ayant mis en place un système de gestion des matières résiduelles en :
  1. triant les déchets 
  2. récupérant les matières recyclables en vue de les valoriser 
 
  • Programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE 
  • Informations sur le système de gestion des matières résiduelles

Emballages écoresponsables (des produits nettoyants et des chiffons)

  • Favoriser les fournisseurs qui minimisent le recours aux emballages en achetant, lorsque possible, les produits nettoyants en vrac, faits de concentré, et munis de doseurs
  • Exiger des fournisseurs qu’ils respectent minimalement les critères d’achat responsable prioritaires suivants, applicables aux emballages :
  1. L’emballage doit être fait d’un seul matériau (monocouche).
  2. L’emballage doit comporter du contenu recyclé (minimum 50 %) ou, dans le cas d’un emballage en papier ou en carton, fait de fibres certifiées (ex. : FSC, SFI, CSA).
  3. L’emballage doit être recyclable.
  • Nature des emballages (vrac ou non)
  • Nature des emballages (monomatériau ou non, contenu recyclé ou non, contenu certifié ou non, recyclable ou non)
 

Appareils écoénergétiques

  • Privilégier des aspirateurs écoénergétiques pour le nettoyage intérieur

Certification

  • ENERGY STAR

Cycle de vie

Le tableau suivant décrit l’emplacement des points chauds (aspects critiques) environnementaux ()  retrouvés sur l’ensemble du cycle de vie d'activités de nettoyage de véhicule. Il s’agit ici d’une analyse sommaire qui vise à identifier de manière générale d’où proviennent les principaux impacts environnementaux. 
 
Ces points chauds ont été identifiés aux moyens d’une revue de littérature portant sur les analyses du cycle de vie des produits considérés ainsi qu’en consultant la banque de donnée ecoinvent , qui compile les informations environnementales sur le cycle de vie de plusieurs milliers de produits et procédés industriels.
 
Le cycle de vie du nettoyage de véhicule : où sont les impacts?
Description Produits nettoyants et d'entretien Équipements Transport Opérations Fin de vie
Environ 50 % des impacts générés par l’extraction des ressources, la fabrication des produits nettoyants et des produits d’entretien, ainsi que le matériel et les équipements utilisés lors du lavage
 
Impacts générés par les émissions de GES du transport d’approvisionnement des produits  Entre 20 % à 50 % des impacts liés à la consommation d’eau ainsi que les émissions toxiques dans les eaux usées de lavage  

Près de 15 % à 20 % des impacts liés à la gestion des matières résiduelles générées et la fin de vie des produits et du matériel utilisés 

Voici un tableau décrivant les enjeux plus en détails :
  Produits nettoyants Équipements Distribution Transportation Fin de vie
Description Extraction des ressources et usine de fabrication Transports Opérations  Récupération, transport, recyclage ou enfouissement
Contribution aux enjeux
Très importante (50 %)
Mineure (1 %)
Très importante (20 % à 50 %) 
Mineure à importante (15 % à 20 %)
Explications
  • Exploitation de ressources naturelles non renouvelables pour la production de certains produits d’entretien (cire, lustreur, etc.)
  • Consommation importante d’énergie (électricité, gaz naturel) et d’eau nécessaires aux étapes de fabrication des produits nettoyants et autres produits d’entretien (savon, cire, lustreur, etc.)
  • Production d’effluents contenant des composés toxiques à l’usine de fabrication des produits 
  • Consommation de ressources naturelles non renouvelable pour les matières premières nécessaires à la fabrication de la machinerie à l’usine
  • Impacts environnementaux liés à la fabrication de la machinerie en usine
  • Émissions de GES liés aux transports d’approvisionnement des produits et de leurs emballages
  • Émissions de GES liés aux transports de livraison des produits finis
 

 

  • Consommation de quantité d’eau importante lors du lavage
  • Dégradation de la qualité de l’eau 
  • Pollution de la nappe phréatique par l’infiltration d’une eau usée chargée de polluants et de métaux 
 
 

 

  • Émissions liées au traitement de l’eau usée récupérée
  • Émissions de GES du transport de collecte
  • Impact du recyclage et/ou de l’enfouissement

Certifications pertinentes

Certification liée à la faible consommation d’eau
À privilégier Description Bénéfices
WaterSavers ® est un programme de reconnaissance de l'Association internationale Carwash®. Celui-ci a été conçu pour promouvoir les pratiques d'affaires respectueuses de l'environnement mises en place pour les lavages de voiture professionnels. 
Ce programme vise également à informer les consommateurs que les lave-autos professionnels offrent un service plus respectueux de l'environnement qu’un lavage effectué par soi-même sur le trottoir.
Les critères de ce programme incluent entre autres : 
  • les limites d’utilisation d’eau
  • traitement de l’eau 
  • dispositif de refoulement pour maximiser l’efficacité de l’eau utilisée, etc.
Assurer la réduction de la quantité d’eau utilisée pour un lavage

 

Certifications liées au choix des produits nettoyants et d’entretien : critère de faible toxicité
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Le programme EcoLogo® a été conçu pour offrir une certification vérifiée par une tierce partie afin de reconnaître les efforts continus des manufacturiers dans le but de minimiser leur consommation d’énergie et de matériaux par unité de production. Les standards offrent à la fois le leadership environnemental et les critères de santé et sécurité des personnes. Ceux-ci sont établis de manière scientifique, révisés par un comité multipartite. 
Le standard applicable au service de nettoyage de véhicule est UL 2770 (2011 Standard for the Sustainability for Commercial Car Wash Services)
 
  • Assurer la réduction des émissions toxiques et améliorer la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
  • Assurer la performance environnementale du produit selon une série de critères environnementaux précis tels que la biodégradabilité à l’intérieur de 28 jours, l’absence de phosphate 
 
Green Seal est une organisation indépendante sans but lucratif. Son programme de certification est vérifié par une tierce partie indépendante et il vise à promouvoir la fabrication et la mise en marché de produits et de services plus respectueux de l’environnement. 
Il s’agit d’un programme de certification à multi-attributs basé sur l’évaluation de cycle de vie.
Les produits sont certifiés sur la base de plusieurs critères stricts relatifs à la performance du produit dont, le taux d’émissivité, la présence de métaux, la gestion en fin de vie, etc.  
Il existe un standard applicable à la catégorie de produit suivant :
  • Produits nettoyants spécialisés pour usage industriel et institutionnel : GS-53
Assurer la réduction des émissions liées aux produits toxiques et l’amélioration de la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
 
Le programme de certification Design for the Environment (DfE) de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (United States Environnemental Protection Agency (U.S. EPA)) atteste que le produit a fait l’objet d’un processus de vérification rigoureux et qu’il respecte des critères très élevés en matière de santé et d’environnement.
DfE emploie une approche d’analyse du cycle de vie pour réduire les impacts d’un produit sur la santé humaine et l’environnement et ce, pour l’ensemble du cycle de vie du produit. 
Les produits certifiés permettent de reconnaître leur utilisation sécuritaire en matière de toxicité et d’en définir les meilleures pratiques y compris les considérations relatives au cycle de vie du produit.
 
Assurer la réduction des émissions liées aux produits toxiques et l’amélioration de la qualité de l’environnement (eau, air, sol) 
Le programme de certification Cradle to Cradle (C2C) a été lancé par McDonough Braungart Design Chemistry (MBDC). Il s’agit d’une certification multi-attributs qui évalue les produits en se basant sur les principes de cradle to cradle, c’est-à-dire une philosophie de conception, fabrication et réutilisation des produits et des matériaux. 
La certification d’un produit garantit l’atteinte de plusieurs critères dont : le contenu en matériaux recyclés, sa conception considérant un score de réutilisation de plus de 50, l’utilisation d’énergie renouvelable pour la production/assemblage, l’adoption de principes de gestion de l’eau et l’équité sociale des travailleurs. 
Certains produits nettoyants certifiés Cradle to Cradle répondent aux exigences de la certification niveau Or (Cradle to Cradle Gold).
 
Assurer une haute performance environnementale du produit tout au long de son cycle de vie.
Certification liée à la sélection d’équipements
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Les aspirateurs à main sans fil (portatifs) qui ont un chargeur de batteries homologué ENERGY STAR consomment jusqu’à 38 % moins d’énergie que les modèles traditionnels qui ont aussi un chargeur.
 
Assurer la réduction de l'impact environnemental lié à la consommation d’électricité
 
 
 
Programme de reconnaissance lié à la gestion des matières résiduelles
À PRIVILÉGIER DESCRIPTION BÉNÉFICES
Programme de reconnaissance de RECYC-QUÉBEC qui comporte trois niveaux : Engagement, Mise en œuvre et Performance. Il ne comporte pas d’audit par une tierce partie, mais les dossiers sont évalués par un comité. 
Niveau 1 « Engagement » : pour l’établissement qui opte pour un virage vert en s’engageant à prendre des mesures de gestion des matières résiduelles selon le principe des 3RV.
Niveau 2 « Mise en œuvre » : reconnaît les efforts mis en place par l’établissement en matière de réduction, réemploi et recyclage ainsi que des activités d’informations et de sensibilisation.
Niveau 3 « Performance » : atteste que l’établissement atteint un niveau de haute performance et réalise les objectifs du niveau 2.
 
Permet d’attester de l’engagement de l’entreprise pour une gestion responsable de ses matières résiduelles, basée sur le principe des 3RV